Ingrédients : 4 personnes.
Boeuf coupé à la main : 300 gr
Huile d'olive : 1,5 dl
Worcertershire sauce : selon votre goûtKetchup : 1 cuillère à soupe
Moutarde de Dijon : 1 cuillère à soupe
Câpres hachés : 1 cuillère à soupe
Cornichons hachés : 1 cuillère à soupe
Echalotes ciselées : 1 cuillère à soupe
Sauce soja : 1 cuillère à moka
Jaune d'oeuf : 2
Ciboulette : selon votre goût
Sel et poivre
Shiso salade : 1 poignée
Tacos : 20 gr
Pommes gaufrettes : 24 pièces
Mayonnaise : selon votre goût
Vinaigrette au xérès : selon votre goût
Couper finement le morceau de boeuf en petits dés, ajouter les jaunes d'oeuf, l'huile d'olive, le ketchup, la sauce anglaise, la moutarde, les câpres, les cornichons, les échalotes, le vinaigre, la sauce soja, la ciboulette, le sel et poivre puis mélanger le tout délicatement. Rectifier l'assaisonnement si nécessaire.
Au fond d'une cercle dresser le tartare de boeuf puis sur une moitié de l'assiette décorer avec des points de mayonnaise.
Sur la moitié du tartare de boeuf, assaisonner puis dresser la salade shiso avec les miettes de tacos et dresser à part les pommes gaufrettes bien croustillantes.
En face du théâtre, cette belle bâtisse présente un extérieur classique orné d’une enfilade de belles vitrines donnant sur la rue. Ca n’est qu’au curieux, qui passe les précieuses étoffes rouge « théâtre » qui relèvent portes et vitrines, qu’elle offre son prodigieux décor : murs de pierre dont on s’étonne de la beauté brute, lustres « Versailles », pampilles sans pacotilles, linge de lin écru se dressent sur des tables millimétrées où viennent s’acoquiner des couverts de maison de maître dont le charme dissemblable nous renvoie à l’enfance, horloges, banquettes de gare et assises pourpre complètent ce décor tout droit chiné, avec brio, par Miriam Sturm, avec la complicité de l’un des hôtes du lieu, le célèbre fondateur de la maison Staub, Francis. Un cadre choc pour une cuisine au charme non désuet : chariot d’entrée et de dessert (quelques classiques des grandes brasseries) souvenir de nos grands-mères et des plats chics sans chichi : rognons de veau à se damner, poussin rôti croustillant dressé comme un coq et son jus de cuisson s’affichent à côté d’une tarte flambée revisitée aux escargots. Que du bon donc, confié aux mains expertes et à la créativité de Jean-Yves Schillinger, dont on reconnaît la patte jusque dans les salopettes que portent soigneusement les serveuses et dans le chic des cartes-menus. Une belle découverte qui offre à Colmar une nouvelle adresse à la pointe.
Y revenir, sans modération !